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*** Les Amis de l'Ource vous saluent ! *** Parcourez nos articles & nos pages. Bonne découverte ! ***

vendredi 30 novembre 2018

Le cimetière d’Essoyes compte une célébrité de plus : Bernard Pharisien

Le cimetière d’Essoyes compte une célébrité de plus. Bernard Pharisien y repose désormais aux côtés des Renoir, Hériot, dont il a tant parlé ces 25 dernières années...

Le cimetière d’Essoyes compte une célébrité de plus. Bernard Pharisien y repose désormais aux côtés des Renoir, Hériot, dont il a tant parlé ces 25 dernières années. Une foule émue... « la reconnaissance à un ami, homme de cœur et de lettre ». Bon nombre de personnes dans l’assistance ont découvert l’action constructive de Bernard Pharisien au sein du Syndicat national unitaire... sur les célébrités et Essoyes. « Il revient chez lui pour y rester!» , a-t-il conclu. Bernard Pharisien repose dans ce cimetière, où il a passé des centaines d’heure, comme il fut rappelé, « un lieu d’histoire...
vendredi 23 novembre 2018 ena.lest-eclair.fr

AMIS de l'OURCE Entretien avec Bernard Pharisien, historien local

Entretien avec Bernard Pharisien, historien local
 Source  Blog principal, consultez les articles suivants relatif à Bernard et à Essoyes.
https://wingedword.wordpress.com/2017/08/18/interview-with-bernard-pharisien-historian-in-english-and-in-french/

to-bernard-pharisien-beloved-son-of-essoyes/  exciting-week-in-essoyes/   back-home-in-essoyes/

Merci à Janet !

Janet Hulstrand

Washington DC
Writer, editor, teacher, writing coach
Merci à vous Janet d’avoir écrit sur notre ami Bernard. J’ai repris en vous citant sur le blogs d’amis de l’Ource. https://amis-ource.blogspot.com/ Pseudo internet FOUINOS plusieurs blogs en ligne Cordialement, Jacques Roland FOURNIER, TROYES Aube France
C’est moi qui vous remercie, M. Fournier. Je suis reconnaissante que j’ai eu la bonne fortune de connaître Monsieur Pharisien, et d’apprendre beaucoup sur l’histoire de ce petit village grâce a lui. Il est parti trop tôt, et il nous manquera beaucoup. Merci de votre gentillesse en m’écrivant.


Bernard Pharisien, montrant aux touristes l'extérieur de la première maison que les Renoirs ont louée à Essoyes.


Bernard Pharisien, notre érudit / historien local, est bien connu à Essoyes et de plus en plus ailleurs. Il est l’auteur de huit ouvrages, dont plusieurs décrivant la vie de la famille Renoir à Essoyes, ainsi que de nombreux articles. Chaque été depuis 1999, il propose des promenades matinales gratuites à Essoyes. Cette année, il propose les visites tous les samedis, dimanche, lundi et mardi, de 10h30 au 31 août . Il y a quelques mois, M. Pharisien a eu la gentillesse de répondre aux questions suivantes par courrier électronique. Je suis heureux de pouvoir publier l'interview maintenant. (La version française d'origine suit ma traduction en anglais) Janet Hulstrand 

JH: Quand et où êtes-vous né? Et où as-tu grandi?
BP: Je suis né le 7 mars 1938 à Essoyes. Jean Renoir a écrit qu'il avait passé «les plus belles années de son enfance» dans ce village. Je ne peux pas vraiment en dire autant, car mon enfance a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1949, à l'âge de 11 ans, j'ai quitté le village pour entrer en internat à Bar-sur-Seine et je devais leur donner ma carte de rationnement. Quatre ans après la fin de la guerre, nous étions souffre encore de grandes pénuries. Mais c'est probablement parce que j'ai été tellement touché par ces années difficiles que je reste très attaché à Essoyes et aux villages environnants.

JH: Où êtes-vous allé à l'école? Et quelle était la matière principale que vous avez étudiée à l'université?
BP: Je suis allé à l'école primaire à Essoyes, ainsi qu'à Loches-sur-Ource, Fontette et Verpillières-sur-Ource. Ma mère a dû déménager de village en village pour trouver du travail, et chaque fois qu'elle a eu un nouvel employeur, je l'ai bien sûr suivie. À l'âge de onze ans, notre professeur, M. Martin, a convaincu ma mère, qui disposait de moyens très modestes, de me laisser poursuivre mes études secondaires: je lui dois une dette éternelle. Il m'a emmené à Troyes pour passer un examen d'entrée dans la 6 ela forme, comme c'était le cas à l’époque; et aussi il y avait un concours pour une bourse. J'ai complété quatre années d'études à Bar-sur-Seine, puis une année de lycée à Troyes. En 1954, à l'âge de 16 ans, j'ai réussi l'examen pour pouvoir aller au collège des professeurs de l'Aube et je suis devenu enseignant en 1958. Ensuite, j'ai commencé ma carrière d'enseignant dans lequel j'ai été engagé jusqu'en 1993, en Seine -et-Marne

À l'époque, les enseignants en France ne sont pas allés à l'université. Néanmoins, de 1958 à 1962, j'ai étudié à l'Université de Paris en tant qu'étudiante salariée.C'était difficile! J'enseignais 30 heures par semaine et je n'avais que des jeudis et des jours de vacances pour aller à la Sorbonne, qui était à l'époque la seule école d'arts et de sciences de Paris et de sa région. J'ai étudié les sciences (physique, chimie, géologie, biologie) pendant quatre ans. C'était pendant la période de la guerre d'Algérie. J'ai dû être intronisé en 1958, mais j'ai eu de la chance qu'un surplus me permette de poursuivre mes études et que je puisse obtenir le diplôme me permettant de suivre des cours menant à un diplôme. Malheureusement, en 1962, je fus appelé au service militaire pour me préparer à la guerre. Heureusement, un cessez-le-feu a été appelé le 18 mars 1962 et je n’ai donc pas dû aller à la guerre en Algérie: j’ai terminé mon service militaire et repris ma carrière d’enseignant en septembre 1964.

JH: Comment êtes-vous devenu intéressé par l'histoire de la famille Renoir à Essoyes, ainsi que de la famille Hériot?
BP: Quand je suis revenu à la vie civile en 1964, j'ai eu une carrière d'enseignant, d'abord en milieu rural. Au même moment, je travaillais comme secrétaire à la salle des fêtes. J'avais trois enfants et je voulais vivre en ville où je serais plus en mesure de poursuivre mes études. Je suis donc rapidement devenu enseignant, et en 1972, à l'âge de 34 ans, je suis devenu directeur d'une école. Je suis resté dans le corps enseignant, ce qui m'a permis de prendre ma retraite quand j'avais 55 ans. Puis, en 1993, j'ai pris une retraite anticipée et entamé ma deuxième carrière, que je poursuis avec vigueur depuis: pour utiliser tout le temps dont j'ai besoin pour apprendre à propos de l'histoire de mon lieu de naissance. C'est un passé riche! Les Renoirs ont vécu ici, les Hériots sont nés ici. De manière très différente, ces deux familles ont profondément marqué notre histoire locale.

JH: Qui était Gabrielle Renard et pourquoi est-elle si importante dans l'histoire de la famille Renoir?
BP: En 2014, j'ai publié une biographie de Gabrielle (Gabrielle d'Essoyes). Son histoire est intéressante. En 1894, à l'âge de 16 ans, elle entra au service de la famille Renoir en tant que femme de chambre et nourrice résidante. Elle a été licenciée en 1913, après 20 ans de bons et loyaux services. Je ne sais pas combien elle a gagné, mais c'était probablement typique pour une domestique de l'époque, très modeste. Néanmoins, Gabrielle n'était pas qu'une femme de ménage ordinaire. De 1894 à 1902, son travail principal consistait à s'occuper d'un enfant qui allait laisser sa marque dans l'histoire du cinéma: Jean Renoir. Puis, pendant 12 ans, elle est devenue ce que l’on appellerait aujourd’hui un assistant du peintre, devenu handicapé par sa polyarthrite rhumatoïde, dont il souffrait depuis la fin du XXe siècle. Ainsi, elle fut d'abord une deuxième mère pour Jean, puis elle devint également, pendant deux décennies, l'un des plus grands modèles de son père.
Son parcours unique est également dû à sa rencontre avec un intellectuel américain, Conrad Slade, diplômé de Harvard, qui devint d'abord le père de son fils, puis son mari. Les Slades ont vécu en France jusqu'au début de la seconde guerre mondiale. En 1941, ils vont vivre aux États-Unis, à Hollywood, où ils retrouveront Jean Renoir, qui s’y serait exilé. Ils n'ont jamais vécu loin les uns des autres après cela. Gabrielle est décédée en 1959 dans une villa qu'elle avait construite à côté de Jean Renoir, à Beverly Hills. Elle est enterrée avec son mari dans le célèbre cimetière Mount Auburn, le «Père Lachaise» de Boston. C'était une vie assez inhabituelle pour une paysanne d'Essoyes.

JH: Quelle est la chose la plus intéressante que vous ayez apprise récemment concernant les Renoirs?
BP: J'ai beaucoup appris sur les Renoirs et sur Essoyes. J'ai notamment travaillé sur la chronologie: 1888 était la première fois que Renoir séjournait longtemps dans le village; 1896 est quand ils ont acheté leur maison ici; C'est en 1922 que son épouse, Aline Charigot Renoir, et son épouse, ont été enterrés dans le cimetière d'Essoyes. Leur dépouille a été rapportée d'un château de Nice. Je suis celui qui a découvert ces choses! J'ai écrit sur ces sujets et mes publications ont été citées dans un certain nombre d'ouvrages de référence. J'ai également écrit deux biographies importantes, l'une de Gabrielle et l'autre de Pierre Renoir, le frère aîné de Jean, qui fut l'un des grands acteurs de sa génération.
Le premier long séjour de Renoir à Essoyes m'intéresse particulièrement. Je suis aussi passionnément intéressé par la petite maison dans laquelle il a habité à partir de 1888, il ne s'agit que d'une maison de deux pièces qui a conservé son authenticité. Ce premier séjour en 1888 marqua une étape importante dans sa carrière de peintre. J'essaie de faire l'inventaire de ce qu'il a pu faire dans le village au cours du premier automne qu'il a passé dans ma ville natale. Mes recherches ont abouti à des résultats encourageants, et je pense que cela aussi est important pour Essoyes. Son premier séjour ici a été un succès: s'il avait été déçu de ce qu'il a pu faire ici, il n'aurait peut-être pas décidé de rester.

JH: Depuis combien de temps donnez-vous vos visites à Essoyes? Et qu'est-ce qui vous a décidé à faire ce service public volontaire?
BP: J'ai commencé à penser à faire des promenades dans le village avec la publication de mon premier livre ( Celebrites d'Essoyes), en 1998, et j'ai commencé à le faire l'année suivante. J'avais deux objectifs en tête: premièrement, aider les habitants de mon village natal à en savoir plus sur leur domicile: c'est donc vraiment pour les habitants de la région ainsi que pour les touristes qui y passent. Et je voulais aussi faire connaître plus largement les résultats de mes recherches. Je voulais que les visites soient gratuites pour que tout le monde puisse en profiter. 2016 était la 18 ème saison de mes tournées, et c'est toujours gratuit. J'aimerais pouvoir le faire au moins jusqu'à la 20 e année, qui sera l'année où j'ai 80 ans!

JH: Que recherches-tu actuellement? Et tu écris un autre livre?
BP: Gabrielle d'Essoyes était mon dernier livre. Je n’envisage pas d’en publier un autre, mais j’écrirai de nombreuses autres choses, notamment pour diverses revues. Pour pouvoir faire mes livres, j'ai dû mettre de côté des sujets que je voudrais approfondir. J'ai toujours été curieux. J'espère que je le resterai toujours tant que je serai en bonne santé mentale.

Janet Hulstrand est une écrivaine, rédactrice en chef, rédactrice en rédaction et professeure d'écriture et de littérature. Elle partage son temps entre les États-Unis et la France. Elle dirige des groupes de livres à la bibliothèque américaine de Paris, écrit des ateliers d'écriture à Essoyes, un village de la région de Champagne, et enseigne «Paris: une aventure littéraire» chaque été, à Paris, pour le Queens College, à CUNY.



jeudi 29 novembre 2018

Les Amis de l'Ource GRANCEY-Sur-OURCE

 La vallée de l’Ource, nos villages : Celles-sur-Ource, Landreville, Loches, Essoyes, Verpillières, Fontette, Noé-les-Mallets et Viviers-sur-Artaut, Cunfin (certes à l'écart, mais de cœur avec nous).

Après être descendu jusqu'au confluent de l'OURCE avec la SEINE au Hameau de VIlleneuve, nous allons débuter un parcours en images EN REMONTANT l'OURCE.

Commençons par GRANCEY-Sur-OURCE










mercredi 28 novembre 2018

Le confluent de l'OURCE avec la SEINE au Hameau de VILLENEUVE à MERREY sur ARCE



Usine de papeterie Boulard, puis Navarre ; actuellement coopérative vinicole union auboise des vins de champagne, champagne Devaux et champagne Léonce d'Albe

A l'emplacement d'un moulin à papier signalé dès 1545, la famille Boulard possède une fabrique de papier entre 1680 et 1887, qu'elle semble faire reconstruire sous le Second Empire. Propriété de Pinson, puis des papeteries Navarre à partir de 1920, cette usine a probablement été agrandie vers cette date ; elle cesse son activité en février 1965. Depuis lors, et encore en 2013 lors du complément d'enquête, la coopérative vinicole union auboise des vins de Champagne occupe les bâtiments. Pas de modification de l'ensemble. Jusqu'en 1965, l'usine fonctionnait grâce à une turbine hydraulique et à une machine à vapeur. 50 ouvriers en 1850.

vendredi 23 novembre 2018

SOCIOLOGIE DE LA CARTE POSTALE

sociologie de la Carte Postale
Postée à découvert en 1954 !
 Le facteur profite de la prose. Comme il connait tout un chacun au village, imaginez l'effet produit. Pierre LAURENT serait-il un exhibitionniste ?
Les commères s'attribuent le message et le divulguent dans le village.
Désormais plus personne ne regardera Pierre LAURENT avec des yeux candides ! Ces dames rêves de son anatomie, ou bien le fustige du regard...
• Les cartes postales permettent de se pencher sur leur intérêt sociologique qui est indéniable. Les cartes postales anciennes apportent en effet des éclairages multiples sur la manière de vivre, de penser et de s'exprimer des générations précédentes. Les textes qui figurent au dos, presque toujours ignorés ou même méprisés par les collectionneurs, sont enfin pris en considération.
Collectionneur un conseil, aérez vos cartes et retournez les ! Leur lecture peut vous apporter de l'étonnement.

PS : remarquez que la carte a été posté en août, au plus fort des chaleurs...

Amis de l'Ource, Cunfin, la Gare


mardi 20 novembre 2018

POLISY-CUNFIN, deux très belles cartes postales



Essoyes - vue générale de l'ermitage du père Allard, surnommé le vieux solitaire



AMIS de l'OURCE : 21 novembre, 99ème Anniversaire d'Abel LEBLANC

Abel Leblanc, né au début du 20ème siècle fête ses 99 ans

Souce : http://blog.prophoto.fr/abel-leblanc/

Abel Leblanc, né le  à Roubaix est un peintre, un sculpteur, un chansonnier et un poète français ayant passé l'essentiel de sa vie à Roubaix.
Sa peinture, à l'huile sur toile de lin, fait partie du courant impressionniste.
Biographie succincte :
Origines familiales : Il est né au sein d’enseignant. Son grand-père, son père Albert, sa mère Jeanne Duhamel, sont instituteurs. Ses frères et sœurs sont enseignants.

Éducation et famille : Son épouse Gisèle est originaire de Loches-sur-Ource. Il a un fils nommé Bernard Leblanc.

L'instituteur : Abel Leblanc est instituteur en 1938. Il créé sa propre technique d'apprentissage de la lecture. Quelques années après, il devint professeur de dessin au lycée Faidherbe de Lille, puis au lycée Turgot de Roubaix.

Caractéristique de son œuvre : Sa peinture, à l'huile sur toile de lin, fait partie du courant impressionniste. Il peint depuis 1938 et n'a jamais cessé depuis.

Le 24 juin 1956 à Roubaix, lithographie d'Abel Leblanc 
Premier pas. Il apprend à dessiner, peindre et sculpter, en prenant quelques leçons aux Beaux-Arts et en maniant en autodidacte le crayon et le pinceau.
Il est Président d’honneur des « Artistes Roubaisiens » (société qui existe depuis 1945. 

Rencontre avec le peintre Abel Leblanc

Il est un peu peintre, un peu chanteur, un peu saxophoniste... Mais c’est surtout grâce aux envolées de son pinceau qu’on connaît Abel Leblanc, 97 ans.  Publié le 3 Juil 2016



« Je n’ai jamais su que je serai peintre. Je sais que je suis devenu peintre. J’en ai l’étiquette. Il faut bien se spécialiser. Et quand on a des dons, on a des devoirs », pose le Roubaisien.
Roubaisien, il est né, Roubaisien, il est resté. Il voit le jour en 1919 à Roubaix au sein d’une famille entièrement tournée vers l’enseignement. Son grand-père, son père, sa mère : instituteurs. Ses frères et sœurs : enseignants.
Lui aussi a transmis son savoir. Après avoir appris à dessiner, peindre et sculpter, en prenant quelques leçons aux Beaux-Arts et en maniant en autodidacte le crayon et le pinceau, il donne des cours.  « J’ai toujours eu envie de transmettre ce qui était beau dans la vie. Le merveilleux nous entoure et nous abreuve comme l’atmosphère mais nous ne le voyons pas. »
Pourquoi être resté dans la ville aux mille cheminées ? Quelle drôle de question… « J’aime Roubaix et le Nord, assène celui qui parle le patois. Je suis à l’aise ici. Le Nord est riche de sa diversité. »
Son atelier aussi a toujours été situé à Roubaix. « Mon atelier était installé chez moi, reprend Abel Leblanc. À l’occasion, ma voiture se transformait en atelier. J’y empilais tout mon matériel et mes toiles ! »

« Tout part d’un coup de foudre »

Pour autant, le peintre à la moustache remarquable et remarquée - qui a participé à forger son identité d’artiste - n’a pas appartenu au fameux « Groupe de Roubaix ». « Je m’entendais bien avec eux, même s’il existait une certaine concurrence. » Pas un sujet de polémique en tout cas.
Abel Leblanc préfère sa liberté et sa spontanéité, moteur de ses pulsions créatrices.
« J’ai trouvé mon style sans le faire exprès. Ce qui caractérise ma peinture, c’est l’instant. Je m’empare d’un sujet lorsque l’enthousiasme me vient. Tout part d’un coup de foudre. À une certaine époque, je pouvais entamer plusieurs toiles en même temps, tout en respectant les caractéristiques de chacune. »
Le lendemain de ses noces d’or, alors que son épouse et ses enfants dorment encore, Abel Leblanc se lève et scrute son jardin. Il hume les parfums de son bonheur familial. Puis esquisse immédiatement un tableau le magnifiant. Lorsque la maisonnée se lève, la toile est revêtue de ses principaux traits.
Incontestablement inspiré par son anniversaire de mariage, Abel Leblanc… Car s’il est un souvenir que le peintre se plaît à raconter, c’est sa rencontre avec la future mariée, Gisèle. « Je l’ai vue pour la première fois lors du mariage de mon frère. Elle avait aussi 16 ans. Tout de suite, j’ai su qu’elle allait occuper une place importante dans ma vie. » Ils se marièrent et eurent trois enfants, « dont un qui était handicapé, il était merveilleux ». Il se félicite de la chance qu’il a eue d’avoir exposé dans de très nombreuses villes de la région, sans relâche et en étant toujours le bienvenu.

Saxophoniste de la Brigade des Tubes

Mais Abel Leblanc ne se résume pas à ses toiles. L’homme réalise à l’occasion et selon son imagination d’originales sculptures. Il a également été saxophoniste du groupe La Brigade des tubes, qu’il a immortalisée à plusieurs reprises. Il joue aussi de l’harmonica… Il a en outre écrit des chansons, aux styles variés. À leur évocation, il entonne quelques refrains, ses yeux pétillent.
« Tout ce que je fais, c’est par plaisir, pas pour l’argent ou la réussite. Bien sûr, être applaudi ou soutenu, ça ne me déplaît pas. »
Et quand le moral est à la baisse, Abel Leblanc s’empare de sa palette et déchaîne sa morosité en couleurs. « Dans ces moments-là, je peins des natures mortes. Je les rends plus mortes que dans la réalité. » oucyLille Actu
https://actu.fr/hauts-de-france/roubaix_59512/rencontre-avec-le-peintre-abel-leblanc_6798446.html


lundi 19 novembre 2018

Amis de l'Ource, Continue à rayonner… 98ème année Abel LEBLANC


Bon anniversaire Papa
Continue à rayonner autour de toi,
à – comme tu le dis dans l’une de tes chansons –  « rendre les choses plus belle qu’elles ne sont » !
à faire l’admiration de ta famille, de tes amis… et de bien d’autres !
Et que, pour cette 98ème année qui commence, tu reprennes ton bâton de pèlerin – comme cet été sur la photo – en route vers de nouvelles aventures !
Et continue surtout à penser que – comme dans le slogan d’une célèbre marque –  « Life is Good » !

ESSOYES (AUBE) HÔPITAL MILITAIRE DOUINE-HERIOT -

ESSOYES (AUBE) HÔPITAL MILITAIRE DOUINE-HERIOT -


Madame veuve Hériot, devenue après son remariage, Madame Roger Douine,assura par sa contribution généreuse la continuité de l’école libre d’Essoyes de 1903 à 1923.  
Pendant la guerre 1914-1918, elle ouvrit sa propriété et l'a mit à la disposition de l’autorité militaire. Celle-ci en fit une annexe de l’hôpital des Jacobins de Troyes et y envoya des blessés convalescents pour se rétablir dans cette agréable demeure.  
La propriété fut fermée à la fin de la guerre.

 Le 30 décembre 1929, M. Davidson, banquier à Dallas (U.S.A.), ancien officier de l’armée américaine, ayant servi en France pendant la guerre précédente, en fit l’acquisition.
Davidson, occupait le poste de Military police depuis un bureau à la Caserne Beurnonville à Troyes.
A ce titre il réglait les affaires de police, les enquêtes, la recherche des soldats US déserteurs ou ayant commis des délits en France.

samedi 17 novembre 2018

Bernard PHARISIEN, un canotier pour l'éternité...

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Chapeau l'Artiste !

Feutre ou canotier vissé sur la tête, selon que l’on est en hiver ou en été, Bernard Pharisien est l’incontournable historien d’Essoyes et des Renoir. Il est tombé dans l’histoire d’Essoyes en mémoire d’une grand-tante qui n’était autre que Gabrielle Renard, le grand modèle de Pierre-Auguste Renoir et la seconde mère de Jean Renoir son fils…

~~~ooOoo~~~

Rétrospective 

L´instituteur de Melun se fait historien

Il arbore un canotier à faire pâlir d´envie tous les impressionnistes. C´est sans doute pour faire plus « époque » et mettre directement son interlocuteur dans l´ambiance...
Bernard Pharisien, ancien enseignant, ancien syndicaliste mais tout nouvel historien, a choisi de mettre son temps libre (il est retraité depuis 1993) au service de son petit village natal.
Une idée qui lui trottinait dans la tête depuis longtemps et qui a fait son chemin jusqu´à devenir un livre, un bel ouvrage sérieusement documenté et illustré sur les « Célébrités d´Essoyes » (c´est son titre, il vient de paraître chez Nemont Editeur).


Le peintre a travaillé là et y a trouvé son plus célèbre modèle, la belle Gabrielle (qui figure sur plus de 600 toiles et dessins du maître) et qui est la soeur du grand-père de Bernard Pharisien !
« La peinture, ce n´est pas mon truc », confesse l´ancien directeur de l´école Armand-Cassagne à Melun, « j´ai cherché à faire revivre les proches de Renoir dans leur cadre naturel ». Ses recherches aux archives de l´Aube et de Paris lui ont même permis de corriger quelques erreurs que la légende et le propre fils du peintre, Jean, le cinéaste, avaient entretenues. Bernard Pharisien n´a pas résisté à l´envie d´évoquer aussi deux assassins de son village, Gagny et Arnoux, dont Jean Renoir a failli faire les héros d´un de ses films et dont il a raconté l´histoire dans son roman « le Crime de l´Anglais », paru en 1979, l´année de sa mort.
Un beau travail de recherche et une bonne note pour l´ancien instituteur, que ses élèves et ses collègues auront à cœur de lire.  
D'après Nathalie KOVARCIK, 1998


vendredi 16 novembre 2018


On ne marchera plus dans les pas de Bernard Pharisien à Essoyes
   En un quart de siècle, il est devenu l’historien du village d’Essoyes et de la famille Renoir, un conteur et guide bénévole hors pair, et restait un infatigable chercheur.
Un article de presse de l'EST-ECLAIR, Par Sylvie VIREY | Publié le 16/11/2018


Bernard Pharisien comptait beaucoup d’amis et d’admirateurs à Essoyes. Il manque déjà à tous.
Il s’était inscrit pour participer, comme chaque année, au repas des anciens d’Essoyes prévu pour aujourd’hui. Bernard Pharisien ne sera pas là.
LES AMIS de l’OURCE ont perdu un ami, un infatigable conteur. Une relation de longue date pour certains. Un joyeux compère qui animait, participait aux repas de cette amicale assemblée.

AMIS de l'OURCE : Bernard PHARISIEN n'est plus !

La nouvelle est parvenue ce vendredi après-midi à Essoyes. Bernard Pharisien est décédé à l’âge de 80 ans, dans sa résidence de Seine-et-Marne. De l’avis de tous, et notamment de Dominique Gengembre, directeur de l'espace Renoir, Bernard Pharisien était «une sommité ! Le plus grand connaisseur des Renoir mais aussi un homme adorable et passionné qui ramenait beaucoup de visiteurs»
Lors de chaque saison estivale, Bernard Pharisien animait les Matinales d’Essoyes (20ème édition en 2018). 4 fois par semaine, il recevait des promeneurs avant de déambuler dans les rues du village en contant la vie des Renoir, avec passion et érudition. 
Bernard Pharisien était le petit-neveu de Gabrielle (le modèle favori de Pierre-Auguste Renoir et nourrice des enfants). Il était l’auteur de plusieurs livres sur Essoyes et sur le peintre. 
Le centre Renoir avait prévu, avec sa collaboration, de mettre en place, en 2019, une conférence autour de Gabrielle (à l'occasion des 60 ans de son décès).


Moment de détente entre amis...

jeudi 15 novembre 2018

AUBE CAPSULES DE la Vallée de l'Ource - ROUTE DU CHAMPAGNE 2018

SERIE DE 8 CAPSULES DE CHAMPAGNE 
ROUTE DU CHAMPAGNE 2018 1/8
1/8 VALLEE DE LOURCE
2/8 LANDREVILLE 
3/8 LOCHES SUR OURCE
4/8 ESSOYES 
5/8 VERPILLIERES SUR OURCE
6/8 FONTETTE 
7/8 NOE LES MALLETS
8/8  VIVERS SUR ARTAUT 


mardi 13 novembre 2018

Verpillières-sur-Ource- Aube - descente du train





CELLES SUR OURCE Souvenirs de Jean-Marie TASSIN, membre de l'ATEC


Jean-Marie TASSIN un des piliers de l'ATEC depuis 1990


    • La crémière du canton d'Essoyes
      Mathilde Rongeot, la crémière du canton d'Essoyes
      Nouvelle éd.
      Description matérielle : 1 fasc. (7 f.)
      Édition : [Troyes] : Académie troyenne d'études cartophiles , [2004]
      [catalogue]
    • Impr. L. Nicat, Bar-sur-Seine
      1903-1912, promenades dans l'Aube avec Léon Nicat, 87 villages en 754 cartes postales
      Description matérielle : 1 vol. (100 p.)
      Description : Note : Bibliogr. vol. 2 en 3e de couv.
      Édition : Troyes : ATEC , 2005
      Éditeur scientifique : Académie troyenne d'études cartophiles
      [catalogue]
    • Liéfra
      colonie agricole socialiste
      Description matérielle : 1 vol. (40 p.)
      Description : Note : Bibliogr. p. 40
      Édition : [Troyes] : Académie troyenne d'études cartophiles , 1997
      [catalogue]


Le VAL d'OURCE