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samedi 17 novembre 2018

Bernard PHARISIEN, un canotier pour l'éternité...

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Chapeau l'Artiste !

Feutre ou canotier vissé sur la tête, selon que l’on est en hiver ou en été, Bernard Pharisien est l’incontournable historien d’Essoyes et des Renoir. Il est tombé dans l’histoire d’Essoyes en mémoire d’une grand-tante qui n’était autre que Gabrielle Renard, le grand modèle de Pierre-Auguste Renoir et la seconde mère de Jean Renoir son fils…

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Rétrospective 

L´instituteur de Melun se fait historien

Il arbore un canotier à faire pâlir d´envie tous les impressionnistes. C´est sans doute pour faire plus « époque » et mettre directement son interlocuteur dans l´ambiance...
Bernard Pharisien, ancien enseignant, ancien syndicaliste mais tout nouvel historien, a choisi de mettre son temps libre (il est retraité depuis 1993) au service de son petit village natal.
Une idée qui lui trottinait dans la tête depuis longtemps et qui a fait son chemin jusqu´à devenir un livre, un bel ouvrage sérieusement documenté et illustré sur les « Célébrités d´Essoyes » (c´est son titre, il vient de paraître chez Nemont Editeur).


Le peintre a travaillé là et y a trouvé son plus célèbre modèle, la belle Gabrielle (qui figure sur plus de 600 toiles et dessins du maître) et qui est la soeur du grand-père de Bernard Pharisien !
« La peinture, ce n´est pas mon truc », confesse l´ancien directeur de l´école Armand-Cassagne à Melun, « j´ai cherché à faire revivre les proches de Renoir dans leur cadre naturel ». Ses recherches aux archives de l´Aube et de Paris lui ont même permis de corriger quelques erreurs que la légende et le propre fils du peintre, Jean, le cinéaste, avaient entretenues. Bernard Pharisien n´a pas résisté à l´envie d´évoquer aussi deux assassins de son village, Gagny et Arnoux, dont Jean Renoir a failli faire les héros d´un de ses films et dont il a raconté l´histoire dans son roman « le Crime de l´Anglais », paru en 1979, l´année de sa mort.
Un beau travail de recherche et une bonne note pour l´ancien instituteur, que ses élèves et ses collègues auront à cœur de lire.  
D'après Nathalie KOVARCIK, 1998


1 commentaire:

  1. La vie est vraiment injuste. Nous sommes abasourdis ! On y croit pas ...

    Il a tant donné pour Essoyes avec Renoir et donnait encore je le trouvais fatigué ; on accepte pas que ce genre de personnage nous quitte. Condoléances à sa fille Anita..

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