Il arbore un canotier à faire pâlir d´envie tous les
impressionnistes. C´est sans doute pour faire plus « époque » et mettre
directement son interlocuteur dans l´ambiance...
Bernard Pharisien, ancien enseignant, ancien syndicaliste mais
tout nouvel historien, a choisi de mettre son temps libre (il est retraité
depuis 1993) au service de son petit village natal.
Une idée qui lui trottinait dans la tête depuis longtemps et qui
a fait son chemin jusqu´à devenir un livre, un bel ouvrage sérieusement
documenté et illustré sur les « Célébrités d´Essoyes » (c´est son titre, il
vient de paraître chez Nemont Editeur).
Le peintre a travaillé là et y a trouvé son plus célèbre modèle,
la belle Gabrielle (qui figure sur plus de 600 toiles et dessins du maître) et
qui est la soeur du grand-père de Bernard Pharisien !
« La peinture, ce n´est pas mon truc », confesse l´ancien directeur
de l´école Armand-Cassagne à Melun, « j´ai cherché à faire revivre les proches
de Renoir dans leur cadre naturel ». Ses recherches aux archives de l´Aube et
de Paris lui ont même permis de corriger quelques erreurs que la légende et le
propre fils du peintre, Jean, le cinéaste, avaient entretenues. Bernard
Pharisien n´a pas résisté à l´envie d´évoquer aussi deux assassins de son
village, Gagny et Arnoux, dont Jean Renoir a failli faire les héros d´un de ses
films et dont il a raconté l´histoire dans son roman « le Crime de l´Anglais »,
paru en 1979, l´année de sa mort.
Un beau travail de recherche et une bonne note pour l´ancien
instituteur, que ses élèves et ses collègues auront à cœur de lire.
D'après Nathalie KOVARCIK, 1998
La vie est vraiment injuste. Nous sommes abasourdis ! On y croit pas ...
RépondreSupprimerIl a tant donné pour Essoyes avec Renoir et donnait encore je le trouvais fatigué ; on accepte pas que ce genre de personnage nous quitte. Condoléances à sa fille Anita..