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samedi 26 octobre 2019

POLISY, POLISOT, Les RICEYS, le CDA

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mercredi 23 octobre 2019

Colette SIFFERLEN prépare une nouvelle exposition sur la présence des TROUPES US en 1918-1919
Commémoration de la présence des TROUPES US en 1918

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Le 60th d’Infanterie de la 5th Division US est photographié sur les marches du château. Pour préparer la réduction du saillant de Saint-Mihiel, l’instruction des troupes se fera dans la zone des armées (régions de Neufchâteau, Langres, Bar-sur-Aube, Châtillon-sur-Seine). Voici les deux seules cartes postales connues du stationnement des troupes US en 1917-1918 à Verpillières-sur-Ource. L’armée américaine, qui avait commencé à débarquer en France en juin 1917, compte à la veille de l’Armistice 1 790 623 combattants en France. Elle s’est implantée sur une partie plus ou moins grande des départements de l’Est de la France : Aube, Côte-d’Or, Haute-Marne, Meuse, Haute-Saône et Vosges. Pershing choisit Chaumont, important nœud ferroviaire, pour l’implantation de son QG.
À partir d’archives conservées dans la commune de Verpillières-sur-Ource, cette communication entend montrer certains aspects des relations entre la population et les troupes américaines stationnées dans le village ainsi que les difficultés créées par le logement et le cantonnement de ces troupes, auteures de dégâts non négligeables pour la population villageoise.
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Landreville Vendanges


vendredi 18 octobre 2019

Crémant de Bourgogne à bâbord, champagne à tribord : la petite Ource est l’une des rivières les plus pétillantes de France.

« Moi, répétait Auguste Renoir, j’aime les tableaux qui me donnent envie de me balader dedans.  » Et des tableaux pour se balader dedans, il n’en manque pas au fil de l’Ource. La rivière fut l’une des sources d’inspiration du maître de l’impressionnisme qui partait capturer avec ses pinceaux une laveuse, un chemin dans les hautes herbes, la lumière rose du soir et cette rivière qui court sur les cailloux, « de l’argent en fusion »… De l’argent en fusion qui reste souvent discret.
L’affluent de la Seine se montre peu au fil de ses 99 km. C’est au sud de Poinson-les-Grancey en Haute-Marne que l’Ource prend sa source, sur le plateau de Langres, un authentique « château d’eau » où naissent la Seine, l’Aube, la Meuse, l’Aube, la Marne…
Essoyes, le village d’Aline Charigot et Gabrielle Renard -l’épouse et la muse du peintre- est sans doute le village où la rivière montre ses plus beaux atours.

Du pont romain au martyr de la petite Beline

L’Ource se donne d’abord des airs de montagne, serpentant entre des villages reculés. Recey-sur-Ource, a gardé une allure de place forte avec son chemin de ronde. C’est le premier des dix villages auquel l’Ource donne son nom. Puis la vallée encaissée s’élargit entre les vallons boisés du Châtillonnais. Saules, peupliers, chênes… Et les premiers coteaux de vignes de l’AOC Crémant de Bourgogne du côté de Belan-sur-Ource.
À Belan justement, la rivière suit exceptionnellement les méandres de la route jusqu’à Autricourt. Puis, c’est ensuite Grancey-sur-Ource dont le nom accolé à celui d’un maquis (celui de Mussy-Grancey) évoque l’un des hauts lieux de la Résistance. Quelques kilomètres et l’Aube fait entrer l’Ource de plain-pied en pays viticole. Pour sa gloire, le petit affluent de la Seine arrose le vin le plus réputé du monde, le champagne. De Verpillières-sur-Ource à Bar-sur-Seine, la vigne est omniprésente. Tout en pierres, de superbes villages de vignerons, blottis autour de leur église, se succèdent.
Essoyes d’abord, le village star avec son Centre Renoir, ses terrasses de restos et ses galeries d’art. Puis Loches-sur-Ource, avec son pont romain devant lequel il fait bon pique-niquer. À Landreville, l’Ource passe sous un autre pont tout aussi pittoresque. Le village aux ruelles étroites possède un petit trésor dans son église de L’Assomption : un grand retable signé Jean-Baptiste Bouchardon qui figure le martyr de la petite Beline. Une boucle de randonnée dévoile la chapelle Sainte-Beline et le monumental calvaire de bronze qui protège la source qui porte son nom. Ultime étape à Celles-sur-Ource, une commune hors-norme qui concentre le plus grand nombre de récoltants-manipulants de toute la Champagne. Autant dire que là, plus qu’ailleurs, les caves de dégustation ne manquent pas. Vous aurez l’embarras du choix. À moins bien sûr de préférer le manoir XVIIIe siècle du Domaine Veuve Devaux de Bar-sur-Seine pour une dégustation très design. Profitez-en pour vous rendre de l’autre côté de la route. C’est ici que l’Ource finit sa course, dans le cours de la Seine.
Où déjeuner?
En bord d’Ource, des tables de pique-nique. sont installées à Loches près du pont romain, à Verpillières près du lavoir et à Autricourt. D’autres sites non aménagés sont tout aussi champêtres comme à Brion avec sa petite île accessible par le pont. Côté restos, une poignée seulement subsiste : Café du commerce à Landreville, Cœur des bulles à Loches, La Marmite à Belan, Les Fumerons à Leuglay. À Essoyes (photo), l’offre est royale avec 5 restos dont 3 avec terrasse au bord de l’Ource.
Crémant ou champagne?
Les caves des vignerons sont particulièrement nombreuses. Côté champagne, vous aurez l’embarras du choix, notamment à Bar-sur-Seine, Celles, Loches, Landreville, Essoyes. Côté crémant de Bourgogne, six villages traversés par l’Ource possèdent au moins un caveau de dégustation : Prusly-sur-Ource, Brion-sur-Ource, Thoires, Belan-sur-Ource, Autricourt, Grancey-sur-Ource. tourisme-cotedesbar.com & routeducremant.fr
D'après L'EST-ÉCLAIR du 08/07/2019

Le VAL d'OURCE