Sainte Beline Vierge et martyre à Landreville (✝ 1153)

Sainte Beline

Vierge et martyre à Landreville (✝ 1153)

Voir aussi dans ce blog : Sainte Beline à Landreville

Image pieuse : Pas facile à lire... et en plus c'est en italien !

Landreville : sur les pas de sainte Béline

Landreville- Chaque mardi, nous vous proposons d'emprunter les chemins de randonnée, à la découverte des villages et paysages du Barséquanais.

Cette semaine, découverte de Landreville et de son Tour de Béline, promenade de 4,4 km qui tire son nom de la fameuse légende de sainte Béline. (1 h 10, balisage blanc et jaune).

Itinéraire

En sortant du parking de la place Aristide-Etienne, tourner à droite. Au carrefour, bifurquer à droite pour descendre la rue de la gare. Poursuivre tout droit pour franchir trois ponts. Au carrefour, continuer tout droit. Sur votre gauche, dans le haut du bois sur les ruines d'un château, est implantée la chapelle Sainte-Béline. Au calvaire, quitter la route pour le chemin de terre situé face à soi. Emprunter le premier chemin à droite dans le bois pour accéder à la source et au calvaire. Derrière la source, tourner à gauche. Au sortir du bois, longer sur la droite la propriété arborée pour dominer la vallée avec une vue sur Landreville et les parcelles viticoles. En haut du vignoble, virer à droite pour pénétrer dans le bois. Au carrefour des trois chemins, aller à gauche, le chemin descendant conduisant au point de départ.

À voir au fil de la balade

Landreville, village de vignerons typique, par ses ruelles étroites et l'architecture de ses maisons, est marqué par la douloureuse histoire de sainte Béline, que rappellent une fontaine, une chapelle et un calvaire. Cette jeune fille refusa les avances du seigneur du pays alors qu'elle surveillait les troupeaux de son père. Humilié, le seigneur la décapita. Sainte Béline fut alors considérée comme une martyre de la virginité et fut canonisée solennellement quelques années plus tard (VIIe siècle). L'église de l'Assomption-de-Marie a traversé différentes époques et ne possède pas d'unité de style, mais une accumulation de témoignages des siècles passés qui ont finalement abouti à un ensemble cohérent et même à une certaine harmonie des volumes du bâtiment. À découvrir : sa peinture de Saint-Roch (1519), son retable sculpté de Bouchardon (1716), sa sacristie, son calvaire, les grilles de l'ancien cimetière. Des potins des Senons (monnaie gauloise) y auraient été émis en 52 avant J.-C. En tout cas, tout le nécessaire à ce monnayage fut découvert dans le bief de Landreville à hauteur du Moulin.

Source l'Est-Eclair 23/07/2013